Verdi rouvre La Fenice. La Fenice riapre al pubblico con il concerto lirico Verdi e la Fenice
Gilles Kraemer
Viva Verdi Re D'Italia. La Fenice confirme, ce vendredi, sa réouverture pour lundi. Alors que toutes les cultures sont inexorablement et toujours bannies chez la fille aînée de l’Église, la vérité est différente outre-Alpes. Le réel, en réel, est de retour chez nos amis italiens.
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Teatro La Fenice © Ufficio stampa, Venise.
Lundi 26 avril 2021, concert Verdi et La Fenice mettant en avant les registres barytons et basses avec Luca Salsi et Michele Pertusi interprétant les pages de cinq opéras spécialement composés pour le Teatro La Fenice : Ernani, Attila, Rigoletto, La traviata et Simon Boccanegra. Si la possibilité n’est pas donnée à tous d’y assister in situ – uniquement les 18-30 ans pour deux euros symboliques - vive le canal YouTube du Teatro La Fenice et le site https://www.teatrolafenice.it/ pour entendre les relations passionnelles de Giuseppe Verdi (1813-1901) avec cette salle vénitienne, ce Phénix immortalisé par Visconti et habitué à renaître souligne Fortunato Ortombina, sur-intendant et directeur artistique de La Fenice, c’est-à-dire tombant et retrouvant toutes les énergies et la détermination pour se relever.
Ernani, première audition le 9 mars 1844. Prélude de l’acte I, la cavatina de Don Ruy Gomez de Silva (basse) dans le final du premier acte Che mai vegg’io… Infelice!... e tuo credevi; la grande scène et l’air de Carlo (baryton) Cugino, a che munito... Lo vedremo, veglio audace de l’acte II; l’air de Carlo È questo il loco?... Oh, de’ verd’anni miei qui ouvre l'acte III.
Fidèle au mois de mars, Verdi offre Attila le 17 mars 1846. L’on entendra ainsi le prélude puis l’air d’Attila (basse) dans l’acte I Uldino! Uldin... Mentre gonfiarsi l’anima... Oltre quel limite ti attendo, suivi de l’air d’Ezio (baryton) au début de l’acte II Tregua è cogl’Unni... Dagl’immortali vertici... È gettata la mia sorte. De Rigoletto, créé le 11 mars 1851, sera donné le duo de la rencontre entre Rigoletto (baryton) et le sicaire Sparafucile (basse) Quel vecchio maledivami puis le chœur final du premier acte Zitti, zitti pour se terminer par l’air empli de puissance et de grandiloquence de Rigoletto Povero Rigoletto... Cortigiani, vil razza dannata.
Traviata sera créée à La Fenice le 6 mars 1853 puis repris le 6 mai au Teatro San Benedetto. L’air de Giorgio Germont (baryton) Di Provenza il mare, il suol, acte II sera à l’honneur suivi de deux airs par le chœur Noi siamo zingarelle… Di Madride noi siam mattadori. Dernière œuvre composée pour la salle vénitienne, Simon Boccanegra est donné pour la première fois le 12 mars 1857, avec les deux duos entre Simone (baryton) et Fiesco (basse) : le premier au prologue , Suona ogni labbro il mio nome... Del mar sul lido fra gente ostile et ensuite l’acte III Dal sommo delle sfere... M’ardon le tempie... Era meglio per te!.
Verdi et La Fenice, orchestre et chœur du Teatro La Fenice sous la direction de Stefano Ranzani, Claudio Marino Moretti, chef du chœur
lundi 26 avril 2021
Luca Salsi, baryton
Michele Pertusi, basse
Chiara Brunello, mezzo-soprano
Cristiano Olivieri, ténor
Armando Gabba, baryton
Matteo Ferrara, basse