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Publié par Gilles Kraemer & Antoine Prodhomme

Gilles Kraemer

déplacement et séjour personnel à Aix-en-Provence

 

Jean Daret. Peintre du roi en Provence. Oui... enfin… il ne le fut que cinq années, peintre du roi, de septembre 1663 à son décès à Aix-en-Provence le 2 octobre 1668. Artiste du Grand siècle, " prince des peintres en Provence" au XVIIe, serait plus juste pour qualifier celui " n’ayant jamais fait carrière ni à Paris ni à Rome ", le circuit classique de tout peintre de ce temps, comme le souligne Jane MacAvock, commissaire de la pertinente exposition que le musée Granet consacre à cet artiste, né à Bruxelles en mars 1614, puîné des trois garçons d’une famille de onze enfants.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Joueur de guitare, 1636. Huile sur toile.  h. 128,2 ; l. 101 cm.. Signé et daté en bas à gauche : Daret Fecit – belgicae bruxeile 1636. Aix-en-Provence, musée Granet   // Joueuse de luth ? 1638. Huile sur toile h. 125,7 ; l. 95,9 cm.. Signé et daté en bas à gauche : Daret Bruxel […] / et pinxit 1638. New Haven, Yale university art gallery, don de mr. and mrs. Gabriel Semo  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024

Artiste majeur en Provence, au côté du troyen Nicolas Mignard (1606-1668), dit Mignard d’Avignon et du nîmois Reynaud Levieux (1613-1699) mort à Rome. (1). Trois peintres que l’exposition au Palais Longchamp à Marseille, en juillet 1978, La peinture en Provence au XVIIIe, avait mis en lumière comme le souligne Pierre Rosenberg dans la préface du catalogue de cette exposition dont Alice MacAvock – auteur d’une thèse de doctorat en histoire de l’art soutenue en 2008 sur cet artiste - a assuré le commissariat scientifique. Marseille réunissait 15 peintures et plus de vingt dessins de Jean Daret (1614-1668).

Nicolas Pinson (ca 1636 - 1681), La Justice de Trajan. Huile sur toile.  h. 348 ; l. 960 cm.. Aix-en-Provence, musée Granet  //  Jean Daret et Nicasius Bernaerts (1620-1678), Portrait de Robert du Pille en chasseur, 1661.  Huile sur toile. 131 x 179,5 cm.. Signé et daté en bas à droite : J Daret inv[en]tor et Pinxit / Parisijs 1661 / Nicasius fecit. / Annimallia. Paris, musée de la Chasse et de la Nature  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

à gauche et détail. Jean-Pierre Crozier (vers 1623 / 1626 – 1658), Les Saints Innocents ressuscités par l’Enfant Jésus, 1654. H huile sur toile.  h. 258 ; l. 170 cm.. Signé et daté en bas et à droite : Pingebat Aquis J.P. Crozier Inventor 1654. Aix-en-Provence, musée des tapisseries © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

2024. Il aura fallu attendre presque un demi-siècle pour qu’Aix présente 96 numéros de et autour de ce peintre dont un dessin et 5 toiles de Nicolas Mignard, deux dessins venus d’Orléans et 7 peintures de Reynaud Levieux, deux Gilles Garcin, un Jean-Pierre Crozier dont Les Saints Innocents ressuscités par l’Enfant Jésus (1654) glacent d’effroi par ces enfants tués et l’Agneau immolé et l’immense toile de Nicolas Pinson (ca 1636-1681) La Justice de Trajan clôturant de l’impressionnant de ses dix mètres le parcours de cette première exposition monographique consacrée à cet artiste qui effectua presque toute sa carrière dans la cité du Parlement de Provence.

Détail. Jean Daret et Nicasius Bernaerts (1620-1678), Portrait de Robert du Pille en chasseur, 1661.  Huile sur toile. 131 x 179,5 cm.. Signé et daté en bas à droite : J Daret inv[en]tor et Pinxit / Parisijs 1661 / Nicasius fecit. / Annimallia. Paris, musée de la Chasse et de la Nature. © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Paris, Drouot, étude Mathias – Bournazel, 29 janvier 2021, n°119. Sur une estimation de 60/80 000€, adjugé au marteau 290 000 €. https://www.ogerblanchet.fr/lot/104069/14130745-jean-daret-et-nicasius-bernaerts-bruxelles-1614-aix-en?search=&

En 1623, à 9 ans, il entre en apprentissage chez Antoon van Opstal (1592 - après 1653) à Bruxelles. " Son goût particulier pour la représentation des objets, notamment les fleurs, que l’on retrouve pendant toute sa carrière, ainsi que ses choix de coloris, sont des souvenirs de sa formation nordique. " L’exemple de la toile qu’il peignit avec Nicasius Bernaerts (1620-1678), peintre originaire d’Anvers et spécialiste de la peinture animalière : Portrait de Robert du Pille en chasseur (1661) démontre que peindre des tableaux à deux était une habitude courante chez les peintres flamands, confirmation que notre peintre demeura proche de ses origines.

On le retrouve, à Paris, dès septembre 1633, auprès de son cousin germain, le graveur Pierre Daret. Séjour à Rome ? En 1636, Jean Daret s’installe à Aix, s’y marie en décembre 1639. Second séjour à une date inconnue dans la Ville Éternelle. Retourne quelques mois à Bruxelles en 1655. Revient à Paris en 1659 où il restera jusqu’au début de 1664 avant de regagner définitivement sa ville d’adoption. 

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), La Mise au tombeau. Huile sur panneau.  h. 36,5 ; l. 70 cm.. Wilmington, The Horvitz  collection  //  Lamentation, 1636. Huile sur toile. h. 149 ; l. 155 cm.. Signé et daté en bas à droite : J Daret fecit Bruciel […] 1636. Marseille, musée des beaux-arts © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Jean Daret, Étude pour un Christ en croix. Pierre noire. 40 x 27 cm. Inscription à la plume et encre brune, en bas à droite : Daret. Collection Michel Descours.  © Gilles Kraemer, musée Granet, 2024.

Historique :Paris, Drouot, étude Beaussant Lefèvre & associés, 9 juin 2020, n°41. Sur une estimation 3 500/4 500 €, adjugé au marteau 14 800 €. Paris, galerie Éric Coatalem. Acquis par propriétaire actuel. https://www.beaussantlefevre.com/lot/103391/11852429-jean-daret-1613-ou-1615-1668-etude-pour-un-christ-en-croix?

Un parcours thématique a été privilégié face à cette production de Daret majoritairement religieuse. Il débute sous l’influence caravagesque ou de ses suiveurs dans les jeux de clair-obscur tel Lamentation (1636), plus exactement une déploration du Christ ; Jane MacAvock suggère un regard vers Francesco Bassano. Face à cette toile de jeunesse, la monumentale Crucifixion avec la Vierge des sept douleurs (1640) a quitté pour quelques temps la cathédrale aixoise Saint-Sauveur, permettant de mieux saisir tous les détails de ce thème fréquent en Provence ; elle est confrontée à la pierre noire préparatoire de son Christ en croix.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Pomone endormie, 1643. Huile sur toile.  h. 94,6 ; l. 130,8 cm.. Signé et daté : Jdaret. Inv […] et Pinx / Ano 1643. Paris, musée du Louvre, département des peintures, donation sous réserve d’usufruit au musée du Louvre, collection particulière  //  Jacques Blanchard (1600-1638), Danaé. Huile sur toile.  h. 97,2 ; l. 130 cm.. Lyon, musée des beaux-arts  //  Gilles Garcin (1647-1702), Pomone. Huile sur toile. h. 61 ; l. 86,5 cm.. Marseille, musée des beaux-arts © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Sa maîtrise de la nature morte se rappelle avec le crayon qAllégorie du printemps ou l’huile éponyme (1641). Il n’a que 27 ans. Cc goût pour des compositions de fruits se retrouve dans sa Pomone endormie (1643) placée à côté de Danaé de Jacques Blanchard signifiant le regard de Daret à l’égard de son confrère parisien dans un goût de la sensualité, du drapé des tentures.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Scène de bataille. Huile sur toile.  h. 84 ; l. 110 cm.. Wilmington, the Horvitz collection  //  La Conversion de saint Paul. Huile sur toile.  h. 110,5 ; l. 145,6 cm.. Signé et daté en bas à gauche : Joannes Daret Invenit et fecit 164 ?. Clermont-Ferrand, musée d’art Roger-Quilliot  //  Joueur de guitare, 1636. Huile sur toile.  h. 128,2 ; l. 101 cm.. Signé et daté en bas à gauche : Daret Fecit – belgicae bruxeile 1636. Aix-en-Provence, musée Granet   // Joueuse de luth ? 1638. Huile sur toile h. 125,7 ; l. 95,9 cm.. Signé et daté en bas à gauche : Daret Bruxel […] / et pinxit 1638. New Haven, Yale university art gallery, don de mr. and mrs. Gabriel Semo  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Scène de bataille. Huile sur toile.  h. 84 ; l. 110 cm.. Wilmington, the Horvitz collection  //  La Conversion de saint Paul. Huile sur toile.  h. 110,5 ; l. 145,6 cm.. Signé et daté en bas à gauche : Joannes Daret Invenit et fecit 164 ?. Clermont-Ferrand, musée d’art Roger-Quilliot  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Des peintures laissent transparaître son goût pour le réel ou le mythologique. Novateur, le Portrait de Robert du Pille en chasseur (1661), récemment apparu lors d'une vente parisienne aux enchères, est le premier portrait connu de la peinture française, d’un chasseur se reposant. Le dialogue de Joueuse de luth (1638) venue de New Haven et de Joueur de guitare (1636) - autoportrait de Daret et unique toile de celui-ci à Granet - tous deux cadrés à mi-corps, dans un savant clair-obscur italien, interroge toujours de savoir si ces deux tableaux, scène de genre pour une contemplation privées, furent des pendants. Le peintre s’est également représenté, au second plan, parmi les malades guéris par Le Bienheureux Salvador de Horta (1637).

Autre point d’approche, des portraits rappellent cette pratique commerciale à laquelle s’adonnaient les peintres. Daret, avec Portrait d’un magistrat (1638), toujours inconnu quant à l’identité de cet homme de robe et le Portrait de Gabriel Teste de Nicolas Mignard la soulignent.

© Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), La Mort de saint Joseph, 1649.  Huile sur toile.  h. 240,6 ; l. 196 cm.. Signé et daté sur le bord du lit : J Daret invent et facieb 1649. Lambesc, église Notre-Dame-de-l’Assomption  //    Reynaud Levieux (1613-1699), La Mort de saint Joseph. Huile sur toile cintrée. h. 250 ; l. 180 cm.. Sérignan-du-Comtat, église saint-Étienne  //    Nicolas Mignard (1606-1668), La Mort de saint Joseph, 1654. Huile sur toile cintrée à oreilles.  h. 243 ; l. 173 cm.. Signé et daté :  N. Mignard invenit / et pinxit Avenione 1654. Avignon, chapelle sainte-Marthe  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Une salle est consacrée à un ensemble de peintures qu’il réalisa entre 1643 et 1653 pour la chapelle de l’Association de la Sainte Famille à l’Oratoire, détruite en 1799 pendant le Directoire. De cet ensemble décoratif de 22 toiles figurant la Sainte Parenté d’Anne et des disciples du Christ n’en subsistent plus que six, présentées ici et le seul témoignage du plafond de cette chapelle est un dessin. L’Histoire de saint Joseph charpentier inspirant les peintres provençaux, trois toiles sont présentées Celle de Daret, de 1649, est sans contexte la plus percutante, la plus dynamique dans les derniers instants de Joseph entouré de Jésus et de Marie face à celles plus convenues et statiques de Nicolas Mignard et de Reynaud Levieux.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Assomption, 1647. Huile sur toile. h. 360 ; l. 266 cm.. Signé et daté en bas à droite :  I. DARET INVENTOR FACIEBAT ANNO MDCXLVII. Pignans, collégiale de la nativité-de-Notre-Dame  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Figure agenouillée vue de dos, vers 1647. Sanguine sur papier.  h. 41,8 ; l. 23 cm.. Inscription en bas à droite : Daret. Paris, musée du Louvre, département des arts graphiques © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024. Dessin préparatoire pour l'Assomption.

En haut de l’escalier, la magistrale Assomption (1647), décrochée de la collégiale de Pignan, grande toile baroque de plus de 3 mètres, dans un regard vers Guido Reni pour la Vierge et l’exubérance de Rubens pour les apôtres. Elle a été restaurée pour cette exposition comme de nombreuses toiles. Cinq études, en sanguine, de cette huile, sont présentées. Là aussi, son Assomption est beaucoup plus dynamique que celle de Reynaud Levieux (1662).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reynaud Levieux (1613-1699), L’Assomption, 1662. Huile sur toile.  h. 280 ; l. 165 cm.. Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite « chapelle des Andrettes » © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), L’Ange gardien, 1647. Huile sur toile.  h. 240 ; l. 149 cm.. Signé et daté en bas :  J. DARET INVENTOR FACIEBAT ANNO MDCXLVII. Simiane-Collongue, église saint-Pierre-aux-liens  //  Nicolas Mignard (1606-1668),  La Nativité, 1657. Huile sur toile.  h. 348 ; l. 234,5 cm.. Signé et daté en bas à gauche : N. Mignard inv. et pinxit Avenione 1657. Aix-en-Provence, église sainte-Marie-Madeleine  © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024.

Le grand baroque provençal éclate dans l’avant dernière salle, toiles présentées sur un fond bleu ou rouge. Pourquoi pas… un peu royal et convenu… dans le rappel de sa réception à l’Académie royale en 1663 – le fond jaune adopté dans les autres salles convient mieux -. Couverture du catalogue L’Ange gardien (1647) au drapé violet virevoltant dans un paysage vaporeux au côté de La Nativité (1657) de Nicolas Mignard dans son cadre du temps de Jean Doulx. Deux subtiles confrontations, élogieuses pour ces deux peintres.

Jean Daret (Bruxelles, 1614 - Aix-en-Provence, 1668), Décor de l’escalier de l’hôtel de Châteaurenard. Huile sur plâtre. Signé et daté : DAYMAR / DARET sur la voussure ouest ; daté : 1654 sur la voussure est. Aix-en-Provence, hôtel de Châteaurenard © Antoine Prodhomme, Aix-en-Provence, 2024.

Un parcours en ville avec l’escalier de l’hôtel de Châteaurenard et un itinéraire en Provence autour des églises de quinze communes de la Région détentrices de peintures d’autel de Daret prolongent cette exposition aixoise.

Louis Fison, L’Incrédulité de saint Thomas, 1619. Huile. Ancienne chapelle des pénitents des Carmes. Cathédrale, Aix-en-Provence © Antoine Prodhomme, musée Granet, 2024. 

Et après ? Exposition très attendue de Louis Finson (1574/1580 - 1617) souligne Pierre Rosenberg dans le catalogue.

Ne pas oublier, comme Thétis d’aller caresser la barbe de Jupiter, peinture de Jean Auguste Dominique Ingres (1811) et de vous "baigner" dans les peintures de Paul Cézanne.

 

(1) Deux toiles de Levieux et cinq de Mignard sont présentés au musée Calvet d’Avignon, musée peu fréquenté et trop méconnu. Quelques touristes égarés pendant le mois du Festival à chacune de mes visites dans cette institution comme pour l’endormi musée du Petit Palais. Manifestement, ils ne sont pas dans les priorités culturelles de la maire, comme si la culture n’était présente qu’un mois sur douze...

http://www.lecurieuxdesarts.fr/2022/07/saigne-le-coeur-de-la-passion-de-phedre-festival-avignon-off-2022-iii-thesee-au-musee-du-petit-palais.html

Jean Daret. Peintre du Roi en Provence

15 juin - 29 septembre 2024 - Musée Granet – Aix-en-Provence

Label « exposition d’intérêt national »

Scénographie Véronique Dollus

Commissariat général Bruno Ely, conservateur en chef, directeur du musée Granet - Commissariat scientifique Jane MacAvock, historienne de l’art - Commissaires associés Paméla Grimaud, conservateur du patrimoine, responsable du pôle Conservation et Recherche, musée Granet & Pierrick Rodriguez, conservateur des Monuments historiques, conservateur régional des Monuments historiques par intérim, Conservation régionale des Monuments historiques, DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur.

À l’occasion de cette exposition, des œuvres de Daret ont été restaurées par le Centre interdisciplinaire de conservation et de restauration du patrimoine installé à Marseille. Lire dans le catalogue les deux essais " Étude de cas : la restauration de Saint Sidoine et de Saint Jacques le Majeur au CICRP "et "La technique de Jean Daret. Contribution inédite à la connaissance matérielle de son œuvre ".

Plus qu’un catalogue d’exposition, il s’agit du catalogue raisonné de l’œuvre peint, dessiné et gravé de Daret. Essais et notices : Jane MacAvock, Régis Bertrand, Inès Castaldo, David Mandrella & Delphine Bastet et Maxence Mosseron, Fanny Bauchau, Sarah Boularand, Ludovic Antonelli, Émilie Hubert-Joly, Alice Moulinier & Sarah Boularand, Fanny Bauchau, Maxence Mosseron, Ludovic Antonelli, Émilie Hubert-Joly & Marie-Claude Homet. 240 pages. 220 illustrations. Éditions Lienart, coédité avec le musée Granet. Prix 39 € (en service de presse du musée)

Dommage que cette mise en page, aux marges immenses générant des espaces perdus, ait prévalu, au détriment d’une lecture agréable du catalogue. Induisant des textes et des notices dans un corps de caractère trop petit, parfois minuscule, contribuant à une lecture vraiment mal commode. Heureusement que l’on a échappé au grisé très tendance. Un catalogue est l'in-fine d'une exposition, ne l'oublions pas pour de futurs lecteurs.

 

 

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