Gilles Kraemer
Déplacement et séjour personnel à Venise
Venise, une exposition dans le sublime comme les Italiens y excellent. Corpi moderni. La costruzione del corpo nella Venezia del Rinascimento, grandissime exposition des Gallerie dell’Accademia ce printemps et été 2025 vénitien. Autour de la connaissance du corps, de son désir, de sa représentation.
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Leonardo da Vinci (1452-1519) Studio proporzionale di corpo maschile (Uomo vitruviano) 1490-1497 stili metallici, punta d’argento o piombo, penna e inchiostro, tocchi di acquerello, carta bianca 345 x 246 mm Venezia, Gallerie dell’Accademia, inv. 228r © foto Andrea Avezzù.
Opportunité de revoir l’une des icônes du dessin, Studio di proporzioni del corpo umano ou l’Uomo Vitruviano / l’Homme de Vitruve de Leonardo da Vinci, 1490-1497, avant qu’il ne regagne le Cabinet des dessins de l’Accademia plusieurs années, à l’abri des lumières.
Il fut exposé entre le 17 avril et le 14 juillet 2019 aux Gallerie dell’Accademia : Leonardo da Vinci. L'uomo modello del mondo. Trois mois plus tard, son prêt à la France, trop politisé à l’époque par l’opposition virulente du courant populiste italien, fut accordé après autorisation de la justice italienne le 16 octobre. Une semaine avant sa présentation, du 24 octobre 2019 au 24 février 2020 au Louvre pour Léonard de Vinci. Un coup de canif affligeant dans la pratique de conservation qui veut qu’une œuvre sur papier reste en sommeil, quatre années au moins, entre deux expositions. Problématique du poids d’une institution muséale étatique face à la volonté irrévocable du politique, des politiques et à la subtilité des jeux et enjeux diplomatiques…
Son commissariat est assuré par Guido Beltramini, historien de l’architecture, directeur du Centro Internazionale di Studi di Architettura Andrea Palladio, Francesca Borgo, maître de conférences en histoire de l'art auprès de l’Université de St Andrews & Giulio Manieri Elia, directeur des Gallerie. (1)
Dans une concordance audacieuse avec la 19ème Mostra Internazionale di Architettura, des dessins d’une Prospective d’une tête humaine par Piero della Francesca, 1470-1492, d’une Section et division axonométrique du crâne par Leonardo, 1489 – Charles III s’est montrée particulièrement généreux en prêtant ce Vinci - et un ouvrage de Sebastiano Serlio, 1540, planche de la Coupole de Saint-Pierre sont présents dans la première partie de l’exposition : Corpo svelato : conoscere, la découverte du corps humain comme objet d’études scientifiques et médicales. Guido Beltramini, dans son essai Dentro e fuori. Rappresentazione del corpo e degli edifici nel Cinquecento ne voit qu’évidences entre dessin anatomique et dessin architectural, entre morphologie externe et correspondance entre intérieur et extérieur des bâtiments.
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© Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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© Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Venise, juin 2025.
Exposition sans publicité, sans l’excessivité des battages publicitaires vendant tels des bateleurs une exposition comme L’exposition du siècle avec un grand L. Juste deux affiches et le détail d’un Bernardino Licinio sur la façade de l’Accademia – habitude des expositions des Gallerie -, quelques affiches en ville. Mais 100 000 visiteurs, en trois mois sur les quatre, un public passionné et non d’instagrameur-selfier, une fluidité, aucun attroupement, comme j’ai pu le constater lors de mes deux visites dans ce merveilleux lieu totalement ignoré de la horde touristique. Des travaux qui n’en finissent pas ! Depuis combien d’années ? Tristesse de la salle II des immenses tableaux d’autels aux murs qui ont oublié d’être repeints. Le ministre pour les Beni Culturali e Ambientali, Alessandro Giuli, comme ses prédécesseurs, n’a pas les yeux de Chimène pour Venise. Il était pourtant présent pour le vernissage.
Parcours extraordinaire de 90 œuvres de Leonardo da Vinci, Michelangelo, Dürer à Giorgione pour une exposition fondamentale sur la construction du corps comme le souligne le directeur de cette institution, dans cette recherche anatomique à travers les arts et les objets dans les temps du Rinascimento vénitien. Cette Renaissance qui signe un point de basculement dans lequel le corps n’est plus seulement une réalité biologique mais une construction culturelle de la science, de l’art, une expression de soi, un objet du désir.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
Démonstration soulignée par la scénographie d’Andrea Bernard (stimulant metteur en scène d’opéras dont Ernani à la Fenice en mars 2023 et toujours ignoré par l’Opéra national de Paris) et Giulia Turconi.
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Dans la 1ère section, Il corpo svelato : conoscere, le marbre Adamo d’Antonio Rizzo, 1472, se démultiplie dans un mur courbe de miroirs renvoyant les corps déformés et grossis des visiteurs. © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
Les dessins de Dürer et de Michelangelo accrochés sur des cimaises d’acier ; seuls les Italiens l’osent pour des œuvres fortes et cela est admirable. L’Homme de Vitruve caché dans une boite, dont le couvercle glisse toutes les 20 minutes avant de se refermer pendant 20 minutes, une idée à copier pour certaine institution française devant rouvrir en novembre. Les gardiens « aux petits soins » viendront vous prévenir lorsque le Leonardo réapparaît ; le verrait-on outre-Alpes ?
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare // Tullio Lombardo, Doppio ritratto all'antica, ca 1490-1495. Marbre. Venise, Galleria Giorgio Franchetti alla Ca' d'Ora // Girolamo da Treviso o Monogrammista HIRT-TV, 15è siècle, Nuda dormiente, ca 1515. Rome, Galleria Borghese © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare // Bernardino Licinio (ca 1489 – ca 1565), La nuda, ca 1540. Florence, Gallerie degli Uffizi © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare © foto Andrea Avezzù.
Les murs rouges dans l’adéquation d’Il corpo nudo : desiderare de la 2ème section, jeu de reflets pour le marbre – Doppio ritratto all’antica de Tullio Lombardo, ca 1490-1495 - ou certains tableaux posés sur un socle cuivré rouge renvoyant la lumière sur les œuvres qui en deviennent incandescentes. La nuda de Bernardino Licini, ca 1540 et San Sebastiano de Sebastiano del Piombo, ca 1507-1570 masqués à quelques mètres par un cadre de gaze ; deviner sans donner à voir immédiatement le corps nu ou presque nu pouvant émouvoir. Façon de se souvenir que le Saint Sébastien nu de Fra Bartolomeo fut ôté de l’église de San Marco à Florence car il troublait les fidèles, hommes comme femmes. (2) Communion émotionnelle face à ce saint, parangon de l’homo eroticus.
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Troisième section, Il corpo costruito : rappresentarsi – Manufacture vénitienne, Chaussures féminines ou Calcagnini, XVe siècle. Bois, cuir, étoffe. 22 x 25 cm.. Venise, Fondazione Musei Civici, Museo Correr © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
Les voilages bleus de la 3ème et ultime section : Il corpo costruito : rappresentarsi structurant de leurs ondulations l’espace en huit petites alvéoles riches d’objets fabuleux ne laisseront pas un souvenir infini du choix de cette couleur.
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Première section, Il corpo svelato : conoscere - Leonardo da Vinci (1452 – 1519), Sistema cardiovascolare e organi del torso femminile (The Great Lady), 1509-1510. Pierre noire et rouge, aquarelle jaune, plume et encre. Windsor, Royal Collection © foto Andrea Avezzù.
Merveille, pendant quelques jours encore, sans la foule pour Studi per la Sibilla libica de Michelangelo, ca 1510-1511, études pour le plafond de la Sixtine, dessin venu du MET – déplacement plus rationnel que celui de l’amazonien qui bouleversa l’ancienne République pendant 3 jours fin juin -. L’immense double face Sistema cardiovascolare e organi del torso femminile (The Great Lady), 1509-1510 dans lequel Leonardo signe l’absolu des recherches anatomiques par cette représentation des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et uro-génital du corps féminin, une réflexion sur la visualisation de l’intérieur du corps. Encore une fois, Charles III n’a posé aucun obstacle à dévoiler son Cabinet des dessins.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare // Dürer & Leonardo © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare // Dürer, Autoportrait au corps nu, 1509, venu de Weimar © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Leonardo da Vinci, Studio di proporzioni del corpo umano ou l’Uomo Vitruviano / l’Homme de Vitruve de , 1490-1497. Gallerie dell'Accademia © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
L’Homme de Vitruve présenté à la droite de l’Autoportrait au corps nu de Dürer, 1509, venu de Weimar, dessiné après son second séjour vénitien, la représentation de l’artiste par lui-même. (3) Une confrontation de ces deux corps que vingt années séparent. Transcendance de l’individu idéal inscrit dans un carré et un cercle chez l’un, regard sans concession de son propre corps, à 38 ans, chez l’autre.
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Troisième section, Il corpo costruito : rappresentarsi – Giorgione, Ritratto di giovane uomo, 1503-1510. Budapest, Budapest, Szépmüvészeti Mūzeum // La vecchia, ca 1506. Venise, Gallerie © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
Comme le seront, en conclusion de l’exposition, avec la représentation de la beauté et de la vieillesse, deux Giorgio da Castelfranco detto Giorgione, Ritratto di giovane uomo, 1503-1510 prêt de Budapest et La vecchia, ca 1506, la main désignant son sein, autre icône de l’Accademia. Une image de la jeunesse glorieuse, dans la fleur de l’âge, une image sans concession de la vieillesse qu’Augusto Gentili (2008) interpréta comme le portrait d’une nourrice. Enrico Maria Del Pozzolo (2009) a suggéré que la toile de l’homme recouvrait celle de la femme, telle une réflexion sur l’éphémère de la vie. Des hypothèses.
Les commissaires ont décidé, pour la 2ème section autour de la représentation du corps comme objet du désir et du regard, de présenter le corps nu féminin selon l’invention de la peinture vénitienne des premières années du Cinquecento. Allongé chez Bernardino Licinio ou endormi chez Girolamo da Treviso et Giulio Campagnola, dans un paysage et le corps masculin très dévêtu debout, lyrique, sensuel, souffrant ou anti-héroïque.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
Séparant ces deux espaces, la mythique Tempesta, ca 1508, de Giorgione, la figure féminine, dévêtue, assise, allaite, face à un homme debout, vêtu.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare - Au premier plan, Art romain, Antinoo, 130-138. Marbre. Naples, Museo Archeologico Nazionale // Tiziano Vecellio (1488/1490 – 1576), Venere e Adone, ca 1530/1555. Collection privée // Giorgone da Castelfranco (1477/1478 – 1510), La Tempesta, ca 1508. Venise, Gallerie dell'Accademia © foto Andrea Avezzù.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
Énigmatique, collections royales anglaises, Ritratto di sposi con testimone, ca 1510 de Tiziano. Le mari pose sa main droite sur le sein gauche découvert de son épouse, la tête inclinée sur l’épaule de l’homme. Rite matrimonial vénitien, un geste à haute valeur symbolique, celle de la prise de possession de sa compagne. Derrière eux, le témoin des épousailles.
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Seconde section, Il corpo nudo : desiderare // Bernardino Lucino, Donna che si scopre il seno, 1536. Collecction privée © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Troisième section, Il corpo costruito : rappresentarsi // Bras et jambe artificiels © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
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Troisième section, Il corpo costruito : rappresentarsi - Culotte de femme, seconde moitié du XVIe siècle. Toile, lin, soie, fil d'or. Prato, Museo del Tessuto © Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Gallerie dell’Accademia, Venise, juin 2025.
La 3ème section, dans le rappresentarsi, aborde les traités de chirurgie de Giovanni Andrea Della Croce ou de Gaspare Tagliacozzi, présente un Corset féminin en fer, ca 1560-1580, une jambe et des bras artificiels en fer et acier, évoque la femme vénitienne occupée à éclaircir et blondir ses cheveux au soleil, assise sur une terrasse. Les secrets de la signora Isabella Cortese (Cortese anagramme de secreto) publiés en 1561 font fureur ainsi que les culottes des courtisanes brodées de très explicites voglio / il core. Songeons au Ponte delle Tette du Sestiere di San Polo, aux courtisanes montrant leurs seins. Incitant ainsi les hommes à se détourner du péché contre nature. Distogliere con siffatto incentivo gli uomini dal peccare contro natura.
Exceptionnelle exposition avec autant de merveilles du Seicento. Des prêts éblouissants, surtout ceux de Charles III.
Giulio Manieri Elia & Marina Abramović © foto Andrea Avezzù.
Parmi les visiteurs Marina Abramović, la diva de l’intervention corporelle. A ma connaissance, c’est une première dans la communication de ce musée étatique qu’une photographie le souligne dans l’Instagram des Gallerie. Sur l’Instagram de la performeuse serbe aucune photographie d’elle à coté de Giulio Manieri Elia !!!
Une des plus intéressantes expositions que j’ai vues en Italie, pour l’instant, cette année 2025 avec Caravaggio 2025 au Palazzo Barberini. Commencé à Rome le 7 mars, prolongée de deux semaines. 400 000 visiteurs à la fin juin avec, certains jours, ouverture jusqu’à minuit. Bankable va de pair avec le Merisi ou Artemisia… Amour, gloire et passion, un parfait cocktail… (4)
Sono oltre 100.000 i visitatori accorsi alle Gallerie dell’Accademia per scoprire la mostra Corpi moderni. La costruzione del corpo nella Venezia del Rinascimento. Leonardo, Michelangelo, Dürer, Giorgione curata da Guido Beltramini, Francesca Borgo e Giulio Manieri Elia.
Exposition organisée par les Gallerie dell’Accademia di Venezia et Marsilio Arte.
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© Gilles Kraemer Le Curieux des arts, Venise, juin 2025.
(1) Centro Internazionale di Studi di Architettura Andrea Palladio - Palladio Museum https://www.palladiomuseum.org
(2) La Chair et la flèche. Le regard homosexuel sur saint Sébastien tel qu'il était représenté en Italie autour de 1500. Mémoire de maîtrise en histoire de l'art soutenu à l'Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne), en octobre 1996 par Karim RESSOUNI-DEMIGNEUX http://panoramix.univ-paris1.fr/UFR10/K/maitkarim.html
Son Saint Sébastien paru aux Editions du Regard en 2000 est épuisé.
(3) Dans son essai dans le catalogue, Due volte a Venezia, Giovanni Maria Fara revient sur les deux séjours de Dürer à Venise, de l’automne 1495 au printemps 1495 alors qu’il était inconnu puis de l’automne 1505 à janvier 1507 devenu un artiste consacré qui peindra pour la petite église vénitienne de la communauté allemande San Bartolomeo di Rialto près du Fondaco dei Tedeschi, la peinture d’autel : Festa del rosario.
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(4) Caravage, entre lumière et obscurité – Caravaggio, tra luce e oscurità – Palazzo Barberini, Rome https://www.lecurieuxdesarts.fr/2025/05/caravage-entre-lumiere-et-obscurite-caravaggio-tra-luce-e-oscurita-palazzo-barberini-rome.html
Corpi moderni. La costruzione del corpo nella Venezia del Rinascimento. Leonardo, Michelangelo, Dürer, Giorgione
4 avril – 27 juillet 2025
Gallerie dell’Accademia di Venezia https://www.gallerieaccademia.it/fr
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Guido Beltrami, Giulio Manieri Elia, Francesca Borgo © foto Andrea Avezzù.
Commissariat Guido Beltramini, Francesca Borgo & Giulio Manieri Elia
Scénographie Andrea Bernard (metteur en scène d’opéras) et Giulia Turconi -
Catalogue, déjà un remarquable ouvrage de référence, très conséquent avec ses 320 pages. Belles notices des œuvres exposées. Essais pertinents, de Davide Gasparetto à Paolo Savoia. Edizione Marsilio Arte. Prix 40 € (offert en service de presse) https://www.marsilioarte.it