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Giovanni Battista Gaulli, dit Baciccio (Gênes, 1639 - 1709 Rome), La Querelle d'Achille et d'Agamemnon, 1685-1695 (détail). Huile sur toile, 149,5 x 225 cm.. Acquis en vente publique à Bourges en 1963. Beauvais, MUDO-Musée de l'Oise © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, MUDO-Musée de l’Oise.

Richesses insoupçonnées des collections publiques de peintures italiennes conservées dans les musées et églises de Picardie, voici le propos d'un voyage dans l'art de l'Italie dans cette région. Si les expositions d'Amiens et de Chantilly consacrées au Trecento, Quattrocento et Cinquecento viennent de se clore, celles de Beauvais et de Compiègne, explorant respectivement le Seicento et le Settecento, sont encore visibles. Beauvais accueille en deux lieux, en un parcours thématique, 84 peintures du XVIIe siècle, visibles au Quadrilatère (ancienne Galerie nationale de la tapisserie reprise en 2013 par la ville de Beauvais) et au MUDO - Musée de l'Oise. Aux grands espaces du Quadrilatère, à l'architecture intérieure quelque peu réfrigérante l'allégorique, les portraits, la Contre-Réforme, le sacré, les héroïnes, les grands formats. Au MUDO, l'après-caravagisme, le paysage, la nature morte, le Baroque, les actes héroïques. 

Pietro Bellotti (Volciano Roè 1625 - 1700 Gargnano), Buste de vieille femme, vers 1670-1680 ?. Huile sur toile, 59 x 45 cm.. Amiens, musée de Picardie, legs du chanoine Dumont, 1926 // Italie, XVIIe siècle, Tête d'homme barbue. Amiens, musée de Picardie © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, Le Quadrilatère, Beauvais.

Dans un clin œil, le parcours commence avec ces "formes cachées" selon Marc Fumaroli, celui du concept si prisé au 17e siècle des allégories. L'Allégorie des Arts du dessin (1650-1660) de Sebastiano Mazzoni (Florence 1611 - 1678 Venise) poursuit l'Allégorie du Temps et de la Renommée de Francesco Maffei (Vicence vers 1605 - 1660 Padoue) dans laquelle toute l'influence du Tintoretto et de l'école vénitienne se retrouve. Le chemin bifurque ensuite entre portraits fictifs et véritables, entre têtes d'expression et figures de pouvoir, rendant hommage au saint patron des peintres, en l’occurrence Saint Luc peignant la Vierge et l'Enfant selon par Alessandro Gherardini (Florence 1655 - 1726 Livourne). Pour les "Grands" décideurs le Portrait de l'archiduc Ferdinand Karl par Lorenzo Lippi (1606 - Florence - 1665), très certain de lui à 15 ans, dans la posture du futur monarque absolu qu'il sera. Face à lui, le réalisme criant de l'âge sans aucun artifice sous le pinceau de Pietro Bellotti (Volciano Roè 1625 - 1700 Gargnano) qui se refuse à masquer les ans du Buste de vieille femme.

Au premier plan Giovan Antonio Burrini (1656 - Bologne - 1727), Le Martyre de sainte Victoire, 1683. Huile sur toile, 200 x 151 cm.. Compiègne, musée national du Palais. Peint pour la cathédrale de Mirandola // Au fond, Valerio Castello (1624 - Gênes - 1659), Le Repos de la Sainte Famille, 1649-1650. Huile sur toile, 198 x 151 cm.. Compiègne, musée national du Palais. Était au collège des Quatre Nations (aujourd'hui l'Institut de France) vers 1673 © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, Le Quadrilatère, Beauvais.

En annonce de la section Retables, celle des miracles, des apparitions, des stigmates, dans cet espace exigu pour des grands tableaux puissants, L'Extase de saint François, d'après Ribera Luca Giordano (1634 - Naples - 1703), toile de Ribera rencontrant un grand succès d'où cette copie. Giovan Antonio Burrini (1656 - Bologne - 1727) dans son Martyre de sainte Victoire regarde la peinture vénitienne et les Castello représentent l'école génoise, le père Bernardo (vers 1557 - Gênes - 1629) avec son Annonciation et le fils Valerio (1624 - Gênes - 1659) avec Le Repos de la Sainte Famille beaucoup plus dynamique. Après la sainte bienheureuse de Francesco Perezzoli (Vérone 1661 - 1722 Milan), Mort de sainte Julienne Falconieri dans ses derniers instants théâtraux et presque d'opéra, voici le temps des héroïnes, la dramaturgie de l'interpellante Mort de Lucrèce, grande toile d'Antonio Zanchi (Este 1631 - 1722 Venise), maîtrise des oppositions entre les ténèbres et la lumière.

Alessandro Rosi (1627 - Florence - après 1697), La Sainte Famille, vers 1650. Huile sur toile, 117 x 102 cm.. Beauvais, MUDO-Musée de l'Oise // atelier de Michele Desubleo (Maubeuge 1602 - 1676 Parme), Le Repos pendant la fuite en Égypte, vers 1640. Huile sur toile, 128 x 154 cm.. Soissons, musée de Soissons // Émilie, genre de Giovannie Antonio Sirani (1610 - Bologne - 1670), Jésus chassant les marchands du Temple, vers 1670. Huile sur toile. Amiens, musée de Picardie © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, Le Quadrilatère, Beauvais.

La dernière section, celle des images sacrées, est introduite magistralement par le réalisme du Christ ressuscité montrant ses plaies de Cecco Bravo (Florence 1601 - 1661 Innsbruck). Elle se termine par Jésus chassant les marchands du Temple, un tableau posant toujours le questionnement de son auteur; les interrogations aboutissent actuellement dans la direction de Giovanni Antonio Sirani (1610 - Bologne - 1670). Derniers regards vers des Repos pendant la Fuite en Égypte de Michele Desubleo (Maubeuge 1602 - 1676 Parme) et de Francesco Cozza (Stilo, 1605 - 1682, Rome) ainsi que pour la Sainte Famille d'Alessandro Rosi (1627 - Florence - 1697). 

"Les Échos du Caravage" initient le second parcours, au MUDO. Dans cette section, la Madeleine en extase du Milanais sera de nombreuses fois reprise, dont cette version du musée de Senlis présentée ici, donnée à une main française "qui n'est pas sans rappeler les créations de l'époque d'un Jacques Blanchard". Cette peinture de dévotion se compare à des représentations d'hommes : Paysan buvant dans une gourde et Soldat tenant une pique vraisemblablement d'un pinceau romain ou des instantanés de figuration des âges de la vie avec Angelo Caroselli (1585 - Rome - 1652) et ses deux toiles Entremetteuse avec Le Vieux et la jeune courtisane et ou La Vieille et le jeune galant.

Francesco Rustici (1595 - Sienne - 1626), Saint Sébastien soigné par les saintes femmes, vers 1624. Huile sur toile, 224 x 154 cm.. Commandé par le cardinal Lorenzo Magalotti vers 1624. Amien, musée de Picardie // Sur le mur de gauche, Giovanni Antonio Galli, detto Lo Spadarino (1595 - Rome - 1652), Saint Sébastien, vers 1630. Huile sur toile, 116 x 91 cm.. Senlis, musée dArt et d'Archéologie © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, MUDO-Musée de l’Oise, Beauvais.

Marquant fortement son temps, Caravage (1571 - 1610) a renouvelé la dramaturgie de la composition, donné toute sa puissance à la lumière surgissant des profondeurs, cette sublimation du clair-obscur. Le peintre siennois Francesco Rustici (1595 - 1626) avec Saint Sébastien soigné par les saintes femmes, dans un format en hauteur époustouflant, dialogue avec l'élégant Saint Sébastien récemment donné à Giovanni Antonio Galli (1595 - Rome - 1652), posant plus dans l'alanguissement recherché d'une contorsion homoérotique que dans la souffrance de la flèche qui l'a transpercé. La Résurrection de Lazare d'Il Morazonne (Morazzone 1573 - 1626 ? Plaisance) est encore baignée du maniérisme des ateliers romains dans lesquels il se forma. Cette toile est l'une des nombreuses acquises par le MUDO, reconstituant à partir de 1947 ses collections presque détruites lors de la Seconde guerre mondiale.

Dans son texte du catalogue Le MUDO : création d'une collection au XXe siècle Josette Galiègue analyse la constitution du fonds de peintures italiennes de cette institution lorsque les deux conservatrices Simone Cammas puis Marie-José Salmon prirent l'angle d'acquisition d'œuvres ultramontaines, italiennes, à des prix acceptables à cette époque pour recréer une collection. Cette politique permit l'acquisition, en vente publique, d'un des chefs-d'œuvre de ce musée, un tableau d'histoire de Giovanni Battista Gaulli, dit Baciccio (Gênes, 1639 - 1709 Rome) figurant l'épisode central de la guerre de Troie : La Querelle d'Achille et d'Agamemnon, présentée dans la dernière section de cette exposition, celle du Baroque, à côté de Moïse sauvé des eaux de Giovanni Francesco Romanelli (1610 - Viterbe - 1662) provenant de l'appartement de la reine Anne d'Autriche au Louvre. Deux toiles de grande force.

Francesco Noletti, dit Il Maltese (La Valette ? vers 1611 - 1654 Rome), Nature morte au tapis et à l'aiguière , vers 1640-1650. Huile sur toile, 73 x 97 cm.. Beauvais, MUDO-Musée de l'Oise © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, MUDO-Musée de l’Oise, Beauvais.

Acquisitions pertinentes. Mais aussi de nombreuses réattributions telle celle du Bon Samaritain, petite huile sur cuivre donnée aujourd'hui au vénitien Carlo Saraceni (1579 - 1620). Ou interrogation pour Le Christ mort déploré avec les trois anges, dont l'attribution à Pietro Ricchi (Luques 1605 - 1675 Udine) est remise en cause. 

 

De nombreuses restaurations ont précédé cette exposition dont celle du paysage fantastique et idéalisé de la Vue d'un canal bordé d'architectures de l'atelier d'Alessandro Salucci (Florence 1590 - vers 1660 Rome). Vue entrant dans la continuité du paysage revisité en atelier comme l'est celui de Roger et la délivrance d'Angélique du napolitain Filippo Napoleatano (1590 - 1629). Le genre si prisé de la nature morte, de cette vie dénommée tranquille, remarquable par le rendu de ses objets, fleurs et fruits, si parlante dans son symbolique, est l'une des autres sections de cette exposition. Éclatant dans l'école romaine d'une Corbeille de fruits attribuée à Michele Pace (1625 - Rome - 1669) et la somptuosité d'une Nature morte au tapis et à l'aiguière de Francesco Noletti, dit Il Maltese (La Valette ? vers 1611 - 1654 Rome).

 

Gilles Kraemer (envoyé spécial)

 

Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle

27 avril - 17 septembre 2017

MUDO-Musée de l’Oise et Le Quadrilatère - 60 000 Beauvais

L’exposition - 84 tableaux - est construite autour des grands courants artistiques du siècle et illustre différents thèmes picturaux. Plaquette d'accompagnement en italien et en français pour l'exposition au Quadrilatère.

http://mudo.oise.fr/ & http://culture.beauvais.fr/

agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/00310062

 

Heures italiennes : Peintures Du XVIIIe siècle

9 mars - 21 août 2017

Compiègne, Musées et domaine nationaux du palais de Compiègne

Un ensemble de près de 70 tableaux témoigne d’un goût dominant pour Venise et Naples au travers des grands décors (plafonds et dessus-de-porte) et de la peinture d’histoire (récits sacrés et profanes). Un cabinet d’esquisses évoque le fonctionnement des ateliers et la vogue d’un genre en soi où la facture trouve toute sa liberté. Quelques portraits aristocratiques du Grand Tour côtoient des scènes de la vie populaire et des natures mortes d’une veine décorative. Le paysage explore plusieurs voies, avec le succès de la vedute vénitienne, le courant romantique, des scènes de naufrages napolitaines ainsi que le goût romain pour l’antique et la campagne arcadienne.

Catalogue. Heures italiennes, Trésors de la peinture italienne en Picardie. XIVe-XVIIe siècle. 384 pages. Sous la direction de Nathalie Volle et Christophe Brouard, avec la collaboration de Servane Dargnies.

Essais relatifs aux richesses du patrimoine pictural italien dans les musées et les églises de Picardie, études sur la question des collections, en lien avec les musées qui accueillent la manifestation. Un bref panorama des collectionneurs picards de Primitifs en écho à l’exposition d’Amiens; une analyse des notes du duc d’Aumale, consignées dans les carnets qui l’accompagnaient au cours de pérégrinations dans les musées italiens ou anglais et dans les salles de vente, pour mettre en perspective l’accrochage proposé à Chantilly; pour Compiègne, une étude inédite des dépôts successifs de tableaux italiens par le musée du Louvre au palais au XIXe siècle en fonction des  événements monarchiques qui y furent célébrés; enfin pour Beauvais, un essai sur la reconstitution du fonds de peinture ancienne, détruit lors du bombardement du musée en 1940, grâce à une audacieuse politique d’achat des conservateurs orientée vers la peinture italienne baroque.

Le catalogue des 231 œuvres commentées est réparti en sections chronologiques précédées chacune d’une introduction sur le contexte historique et stylistique de leur création.

Une liste complémentaire, entièrement illustrée, de 145 tableaux italiens conservées dans les musées et églises de l'Aisne, Oise et Somme complète cet ouvrage de référence et indispensable sur la diffusion et le collectionnisme de la peinture italienne en France.

Très belle publication des éditions Snoeck. 39 euros. Seul reproche de ce catalogue remarquable et indispensable, le corps de caractère trop petit nuit terriblement à la lecture. heuresitaliennes.com/

Autres expositions entrant dans le cadre de ce voyage dans l'art italien : Amiens, bibliothèque Louis Aragon, "Dessins, estampes et enluminures italiennes de la bibliothèque et du musée de Picardie" (4 octobre 2017 - 6 janvier 2018);

Cambrai, musée des beaux-arts, "Guy de Lussigny (1929-2001) : San Gimignano ou la parenthèse italienne, 1957-1958" (24 mai - 3 septembre 2017);

Chaalis, abbaye royale, "De Paris à Chaalis, les tableaux de Nélie Jacquemart" (9 mars - 17 septembre 2017); Chantilly, musée Condé (Domaine de Chantilly), Cabinet d’arts graphiques, Bellini, Michel-Ange, le Parmesan. L’épanouissement du dessin à la Renaissance (24 mars - 20 août 2017);

Dunkerque, Frac Nord - Pas de Calais, Focus : Design Radical (23 septembre - 31 décembre 2017);

La Fère, musée Jeanne d’Aboville, Secondes italiennes. La peinture italienne au musée Jeanne d’Aboville (29 avril - 24 septembre 2017);

Laon, musée d’art et d'archéologie, L’art du multiple : copier Caravage, Madeleine en extase (9 septembre 2017 - 14 janvier 2018); 

Soisson, musée Saint-Léger, La grande bouffe (octobre 2017 - janvier 2018);

Musée du Louvre-Lens avec des œuvres italiennes de Picardie et du Nord - Pas-de-Calais - Peintures italiennes de Hauts-de-France (XVIe-XVIIIe siècles), dialogues et correspondances, à partir du 18 octobre 2017 -

 Portrait de jeune homme d'Alessandro Allori (1535 - Florence - 1607), vers 1565-1560, détail, visuel de l'affiche. Laon, musé d'Art et d'Archéologie. 

Commissariat scientifique Nathalie Volle & Christophe Brouard. Commissariat général Gilles Baud-Berthier, Laure Dalon,Tiphanie Dragaut-Lupescu, Nicole Garnier et Emmanuel Starcky.

 

Les Primitifs, Trecento-Quattrocento (XIVe-XVe siècles) Amiens, musée de Picardie (10 mars-2 juillet 2017) Commissariat François Séguin.

La Renaissance, Cinquecento (XVIe siècle) Chantilly, musée Condé (25 mars-2 juillet 2017) Commissariat Mathieu Deldicque, assisté par Astrid Grange.

Le Naturalisme et le Baroque, Seicento (XVIIe siècle) Beauvais, MUDO- Musée de l’Oise et Le Quadrilatère (27 avril-17 septembre 1017). Commissariat Christophe Brouard et Nathalie Volle.

Peintures du XVIIIe siècle Compiègne, musée national du Palais de Compiègne (9 mars-21 août). Commissariat Hélène Meyer, Juliette Rémy assistées par Laure Starcky. 

 

Vues de l'exposition Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle © Le Curieux des arts, Gilles Kraemer, Heures italiennes : Le Naturalisme et le Baroque, XVIIe siècle, Le Quadrilatère & MUDO-Musée de l’Oise, Beauvais.
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Tag(s) : #Expositions France
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