Non è solo il nero Moroni ! Il n’y a pas que le noir Giovanni Battista Moroni ! Le rose aussi - Gallerie d’Italia - Milano
Gilles Kraemer (déplacement et séjour personnel à Milan)
Dedicato al pittore bergamasco, la mostra Moroni (1521-1580). Il ritratto del suo tempo intende celebrare il percorso artistico di una delle figure più rappresentative del panorama artistico lombardo del Cinquecento. Una mostra che celebra il pittore, la piu completa che sia mai stato realizzata, incentrata sul tema del ritratto. Questa mostra è affiancata dalle opere di importanti protagonisti suoi contemporanei, quali Lorenzo Lotto, Alessandro Bonvicino detto il Moretto, Giovanni Gerolamo Savoldo, Tiziano Vecellio... .
Un déplacement "indispensable" si on le peut.
Giovan Battista Moroni, Ritratto del generale Mario Benvenuti, ca 1560. Saratosa, The John and Mable Ringling Museum of Art © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Stupenda : qualificatif dont usent nos amis transalpins, émerveillés après une exposition. Il se justifie pleinement après ce voyage milanais tant attendu, teinté du syndrome stendhalien - nous nous trouvons à deux pas du Teatro alla Scala fréquenté par Henri Beyle -, pour l’exposition que les Gallerie d’Italia consacrent au bergamasque Giovanni Batista Moroni (Albino 1521-1580 ca). Après celles, de 2014 à la Royal Academy of Arts https://www.royalacademy.org.uk/exhibition/giovanni-battista-moroni et de la Frick Collection en 2019 https://www.frick.org/exhibitions/moroni. Simone Facchinetti et Arturo Galansino, co-commissaires de ces précédentes expositions le sont également pour cette présentation exceptionnelle, dans les locaux d’une ancienne banque. Les marbres du lieu renvoient à la puissance industrielle de la Lombardie, démonstration sans ostentation. Dans la salle des coffres, porte forte de chez Fichet, vous découvrirez… trois Fontana.
Armure et épées de la seconde partie du XVIe siècle © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Éblouissante exposition autour d’une centaine de peintures, dessins, ouvrages, une médaille figurant le bergamesque Giovanni Bressani présentée à côté de son portrait posant de trois-quarts et d’un de ses ouvrage Prose e poesie. Le fauteuil dit "dantesca " sur lequel il est assis est le même que celui du notaire Gian Luigi Serabodati dont la fille épouse le beau-frère du peintre. Également une armure et deux épées du Cinquecento, dans la salle consacrée au "Portrait de la société de son temps", l’une des 9 sections chrono-thématiques autour de ce peintre que Bernard Berenson sanctifie comme LE seul portraitiste italien digne de ce nom, l’unico vero ritrattista che l’Italia abbia mai prodotto. Giorgio Vasari, en 1568, le considérait continuateur de Raphaël dans ses portraits.
© Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Véronese, Bernardino Campi puis trois portraits par Moroni. In situ Moroni il ritratto della società del suo tempo © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Giovan Battista Moroni, Ritratto del generale Mario Benvenuti, ca 1560. Saratosa, The John and Mable Ringling Museum of Art © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Du général Mario Benvenuti (ca 1560), un beau barbu au très doux visage, tourné vers nous au puissant Vespasiano Gonzaga (1559) selon Bernardini Campi ou à Collaltino (ca 1552-1555) selon Veronese, fier jeune homme, armure XXL et virilité vigoureusement affirmée de sa braguette. L’homme de pouvoir se doit d’être représenté presque entier, une façon de dire : c’est moi le plus fort, le plus puissant, le chef militaire capable de vous mener à la victoire. Moroni, à toi de mettre en valeur toute ma grandeur et de me présenter à mon avantage.
Giovanni Battista Moroni, Ritratto di Giovanni Gerolamo Grumelli (Il cavaliere in rosa), 1560. Huile sur toile. 216 x 123 cm.. Bergamo, Palazzo Moroni, collezione Lucretia Moroni in concessione al FAI – Fondo per l’Ambiente Italiana © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Salle aux multiples contrastes - Moroni le portrait de la société de son temps -, à côté d’eux prennent place un Homme avec ses deux filles (ca 1572-1575), une Femme à l’éventail (ca 1576-1579). Et, isolé, icône du corpus du bergamasque, appel du site Internet de cette exposition et de la couverture de l’exposition Ritratto di Gian Gerolamo Grumelli (1560) detto Il cavaliere in rosa, habit en réalité rose corail aux broderies d’argent dans un renvoi symbolique à sa condition familiale puisqu’il venait de se marier cette même année 1560. À 24 ans, il a fière allure le beau gosse, illustre famille mais… hyménée de courte durée, son épouse décède et il se remarie en 1561 avec la poétesse Isotta Brembati, sa belle-sœur, également veuve. Peint sur un fond neutre gris d’un mur en ruines dans lequel apparaît un bas-relief figurant le prophète Elie sur son char de feu. Un morceau de ciel, une branche d’arbre, du lierre, une sculpture antique tombée d’une niche et cassée – retour à la réalité et à la fugacité -, que l’on retrouve également fragmentée dans les mains très puissantes du sculpteur Alessandro Vittoria (ca 1551-1552), arrêtant son mouvement pour nous regarder attentivement, la lumière se concentrant sur son visage. Le rose n’est pas que l’apanage du plaisant chevalier Grimelli ; à côté de lui, les vêtements de Prospero Alessandri (ca 1560) et de Gabriel de la Cueva (1560) jouent de l’élégant contraste du noir et du rose.
Giovanni Battista Moroni, Ritratto di Giovanni Gerolamo Grumelli (Il cavaliere in rosa), 1560. Huile sur toile. 216 x 123 cm.. Bergamo, Palazzo Moroni, collezione Lucretia Moroni in concessione al FAI – Fondo per l’Ambiente Italiana // Isotta Brembati, ca 1554-1557. Bergamo, Palazzo Moroni, collezione Lucretia Moroni in concessione al FAI – Fondo per l’Ambiente Italiana // Ritratto di Isotta Brembati, ca 1550-1551. Bergamo, Accademia Carrara © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Giovan Battista Moroni (1521/ 580), Ritratto di gentildonna trentenne, ca 1575 – 1579. Huile. 50 x 59 cm.. Ancienne collection Antonia Noli Marenzi © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, 2024, Fondazione Accademia [Giacomo] Carrara, Bergame. https://www.lacarrara.it/catalogo-online/58AC00081
Giovanni Battista Moroni, Isotta Brembati, ca 1554-1557. Bergamo, Palazzo Moroni, collezione Lucretia Moroni in concessione al FAI – Fondo per l’Ambiente Italiana // Ritratto di Isotta Brembati, ca 1550-1551. Bergamo, Accademia Carrara © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Deux portraits de sa future épouse Isotta, l’un en buste de 1550-1551, elle doit avoir 16 ans, l’autre vers 20 ans, déjà mariée en première noce, assise, un riche habit de brocard vert et or, un livre à la main. Autour du cou, une zibeline avec une tête en or, animal liée à la fécondité et à l’accouchement mais aussi parure très à la mode à cette époque, Moroni l’a représentée sur le Portrait d’une femme trentenaire (ca 1575-1579) visible à la Fondazione Accademia Carrara à Bergame. Tableau étonnant, d’une folle modernité, Bernardo Spini (ca 1575), âgé de 39 ans., peinture en pieds sur laquelle les co-commissaires insistent sur le jeu d’ombre caractéristique du peintre, le mettant en relations avec Pablo de Valladolid (1632-1633) de Diego Velàzquez au Prado et L’acteur tragique ou Rouvière dans le rôle d’Hamlet (1865) de Washington du maître du noir, Édouard Manet. Belle filiation visible dans le catalogue.
Peintures de Moroni. In situ Il Sarto e la moda del nero © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.Photo
Giovan Battista Moroni, Ritratto di sarto (il tagliapanni), ca 1572-1575. Huile sur toile. 99,5 x 77 cm.. Londres, The National Gallery © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Giovan Battista Moroni, Ritratto di uomo (Cavaliere in nero), ca 1567. Milan, Museo Poldi Pezzoli // Il libro del sarto, Milan, milieu-fin du XVIe siècle. Venise, Fondazione Querini Stampalia © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Ritratto di sarto (Il tagliapanni), Le Tailleur, l'autre célèbre de tableau de Moroni, un des chefs-d’œuvre de la National Gallery londonienne dans l’ultime section "La moda del nero". Temps suspendu, celui d’une action, celui où il taille une étoffe noire sur laquelle il a tracé des traits à la craie. Particulière cette toile, ce portrait à mi-corps figurant un homme travaillant et non posant pour l’éternité, dans cette salle regroupant des portraiturés, tous de noir habillés, couleur traditionnellement portée à l’époque par l’aristocratie vénitienne mais aussi par les marchands ; sous Charles Quint (1500-1558), elle est la couleur officielle de la cour d’Espagne, se diffusant en Europe explicite Simone Facchinetti dans le catalogue "indispensable" et fortement nourri de beaux textes dont celui de Roberta Orsi Landini. Celle-ci revient sur le noir, couleur indubitablement la plus diffusée, passant d’une signification symbolique de la tristesse à celle d’une "notabile dignità", Roberta n’hésitant pas à parler de "colore "etico"". La "notabile dignità" pour les grands, l’ambassadeur vénitien Pietro Secco Suardo, la "simplicità "pour les femmes, Medea Rossi, la mère du Chevalier en rose, la "lealtà" pour les marchands. Prêt de la merveilleuse Fondazione Querini Stampalia vénitienne, Le livre du tailleur (milieu-fin du XVIe) recèle 162 aquarelles, dessins et estampes, ayant appartenu au tailleur Giovanni Giacomo del Conte, premier livre connu en Italie comme étant l’outil de travail d’un tailleur.
Né à Albino en 1521, province de Bergame, Giovanni Battista entre dans l’atelier d’Alessandro Bonvicino detto il Moretto (Brescia ca 1592/1595 – 1554) ; ses dessins de San Paolo et de San Gerolamo de 1543 expriment tout ce qu’il doit à son apprentissage auprès du brescian en recopiant de ce dernier le Sposalizio mistico di santa Caterina d’Alessandria. En 1548, il se rend à Trente, dans le Haut-Adige (ou Tyrol du Sud) où siège l’éponyme Concile pour contre-attaquer les avancées de la Réforme. Commande lui est passée de la Madonna con il Bambino in gloria (ca 1551) pour la basilique Santa Maria Maggiore de cette cité. Entrant en relation avec le prince-évêque Cristoforo Madruzzo, il peindra les portraits des deux neveux de celui-ci.
Il se marie en 1556. De 1550 à 1560, Moroni travaille entre Bergame et Brescia avant de s’établir à Albino où il décède à 58 ans. Une vie centrée autour de sa région natale bergamasque.
Giovan Battista Moroni, Il poeta sconosciuto, 1560 (détail) . Brescia, Pinacoteca Tosio Martinengo © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024. Deux petits livre in-8, Dell'amicita dans un renvoi au Dialogue de Cicéron dans une édition romaine de 1559 & Del fine dell'amore de Maria Equicola dans son édition vénitienne de 1554.
Alessandro Bonvicino detto il Moretto. Madonna con il Bambino in trono tra i santi Eusebia, Andrea, Domneone e Domno, 1536-1537. Huile sur toile. 224 x 174 cm.. Bergame, église de Sant'Andrea Apostolo // Caduto di san Paolo, 1540-1541. Huile sur toile. 306 x 106 cm.. Milan, sanctuaire de Santa Maria dei Miracoli presso San Celso © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Moretto, Sposalizio mistica di santa Caterina d'Alessandria, 1541-1543. Brescia, église de San Clemente // Moroni, Madonna con il Bambino, ca 1551. Trente, basilique Santa Maria Maggiore // Moretto, Caduto di san Paolo, 1540-1541. Huile sur toile. 306 x 106 cm.. Milan, sanctuaire de Santa Maria dei Miracoli presso San Celso © Gallerie d'Italia.
Premiers tableaux à nous accueillir, ceux religieux de Moretto. La Madonna con il Bambino in trono de Sant’Andrea à Bergame (1536-1537), magnifiques effets de couleurs des vêtements des saints, avec la nature morte d’une corbeille de pommes posée au premier plan. Le jeune Caravaggio l’aurait-il vue avance Simone Facchinetti ? La Caduta di San Paolo (1540-1541) avec le cavalier projeté au sol par un vigoureux cheval dressé sur ses postérieures permit à Roberto Longhi en 1929 d’écrire que lui revient l'idée de la composition de l’homme au sol avant celle de Conversione di San Paolo de Caravaggio (1600).
Salle Moroni. Au milieu, Ritratto di M.A. Savelli, ca 1545-1548. Lisbonne, Museu Calouste Gulbenkian © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Giovan Battista Moroni, Ritratto di cavaliere, ca 1545. Huile sur toile. 119 x 91 cm.. Madrid, Museo Nacional del Prado // Portrait d'un jeune homme barbu, ca 1543-1545. Huile sur toile. 44,2 x 37,6 cm.. Sienne, Pinacoteca Nazionale © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Dans cette période de formation, son regard aborde le vénitien Lorenzo Lotto, l’énigmatique Portrait d'un jeune homme (ca 1530) entouré d’objets allégoriques. Est-ce le fait d’avoir quitté quelques mois le Gallerie dell’Accademia vénitiennes qui interdit toute photographie ? Le Portrait de M.A. Savelli (ca 1545-1548), peut-être peint à Trente, est considéré comme l’un de ses premiers portraits. Fond gris, visage tournée vers nous, songeur, une architecture de ruines, une statue brisée, la pratique du Moroni se met en place.
Tiziano Vecellio, Ritratto del principe vescovo Cristoforo Madruzzo, 1552. San Paolo del Brasile, Museu de Arte // Giovan Battista Moroni, Ritratto di Michel de l’Hospital ( ?), 1554. Milan, Veneranda biblioteca Ambrosiana, Pinacoteca © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Séjour à Trente. Affirmation de ses portraits d’hommes à l’identité encore inconnue. Confrontation visuelle à deux personnages dont l’histoire a souvenance du nom. Michel de l’Hôspital ( ?) (1554), dans une architecture de ruines classique. Antoine Perrenot de Gravelle (1549), éminence pourpre, homme de pouvoir de la Renaissance. (1) Son père Nicolas, secrétaire particulier de l'empereur Charles Quint, se voit offrir par le duc Cosimo de' Medici, à l'été 1545, Déploration sur le Christ mort de Bronzino visible aujourd’hui aux Beaux-Arts de Besançon. (2)
Tiziano Vecellio, Ritratto di Filippo Archinto, ca 1554-1556. Philadelphia Museum of Art © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Tiziano Vecellio, Ritratto di Filippo Archinto, ca 1554-1556. Philadelphia Museum of Art // Giovan Battista Moroni, Ritratto di Innocento del Monte, ca 1571-1573. Londres, collection privée // Jacopino del Conte ( ?), Ritratto di papa Giulio III Cocchi del Monte, ca 1550. Londres, collection privée © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Confrontation à des hommes de pouvoir, aux visages emplis de gravité. Charles Quint (ca 1533) par Titien, le magistrat Jacopo Saranzo par Tintoretto (ca 1550-1551). Le perturbant nonce apostolique vénitien Filippo Archinto par Titien (1554-1556), cas unique du portrait occidental, venu de Philadelphie, dont il existe une même copie du Titien au Met mais avec le voile masquant le côté droit. Nombreuses discussions autour du rideau transparent cachant à moitié le visage de l’homme d’Église. Paolo Piebani, dans la notice, élabore la piste de la difficulté rencontrée par Filippo après sa nomination comme archevêque de Milan. Autre hypothèse, celle de voir la tableau philadelphien comme "l’uomo interiore" renonçant aux préoccupations de sa charge, cachant le côté gauche d’un voile pour laisser seulement visible le côté droit, spirituel ; la toile new yorkaise renvoyant à l’homme public, encore dans la fleur de l’âge. Raison supplémentaire du voyage milanais comme l’est la réunion du portrait de Jules III par le florentin Jacopino del Conte ( ?) (ca 1550) [possible attribution après celle du bolognais Prospero Fontana] sur lequel fut collé le portrait du cardinal Innocenzo del Monte (ca 1571-1573) par Moroni, toiles apparues séparées sur le marché londonien de l’art en 1995.
Moroni. In situ Ritratti al naturale © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Giovan Battista Moroni, Giovanni Bressani, 1562 (détail). Edimbourg, National Galleries of Scotland © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Magnifiques portraits qualifiés "al naturale" où excelle le maître, la représentation de la réalité mis en relations avec Liberale da Pinedel ? (1543 ?) et un dessin de Lotto, un dessin de visage de Giovani Gerolamo Savoldo (ca 1520-1530). Portraits d’hommes sérieux et âgés, un livre à la main, gravité gagnant deux portraits de femmes. Rompant la pratique du visage tourné vers le regardeur, pour Bartolomeo Colleoni (1395-1475) en armure (ca 1566), copie d’une toile plus ancienne, il adopte l’ancien usage du visage de profil.
Alessandro Bonvicino detto il Moretto, Esaltazione della reliquia della Santa Croce con i santi Faustino e Giovita, 1520. Brescia, Pinacoteca Tosio Martinengo // Lorenzo Lotto, Elemosina di sant'Antonino, 1540-1542. Venise, basilica dei Santi Giovanni e Paolo © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Lorenzo Lotto, Elemosina di sant'Antonino, 1540-1542. Venise, basilica dei Santi Giovanni e Paolo // Moroni, Ultima cena, 1566-1569. Romano di Lombardia, église C Santa Maria Assunta e San Giacomo Maggiore Apostola // Moroni, Don Leone Cucchi in contemplazione di san Martino e il povero, ca 1575. Cenate Sotto, église de San Martino Vescovo // Moroni, Madonna con il Bambino in gloria, 1561-1562. Roncola, église de San Bernardo Abate e Dottore © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Moroni, Madonna con il Bambino in gloria, 1561-1562. Roncola, église de San Bernardo Abate e Dottore // Resurrezione di Cristo, 1561-1562. Savere, église San Martino Vescovo © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
© Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Au milieu du parcours, la salle des huit peintures d’autels dont la subtile scénographie permet, par trois arcades, d’apercevoir les autres pièces recevant Le Tailleur, Le Chevalier en rose, Le Christ assis de la Passion avec l’ange de Moretto (ca 1545-1550). Toiles, encore dans les lieux pour lesquels elles furent commandées. Regard également vers les tableaux de dévotion, l’espace occupé par le commanditaire agenouillé devant la Madone et l’Enfant ou le Christ en croix.
Encore quelques jours. Indiscutablement sublime ! La beauté
(1) La famille Perrenot de Granvelle et Déploration sur le Christ mort de Bronzino. Entre Florence et Besançon. http://www.lecurieuxdesarts.fr/2018/02/la-famille-perrenot-de-granvelle-et-la-deploration-sur-le-christ-mort-de-bronzino-entre-florence-et-besancon.html
(2) Il Cinquecento a Firenze "maniera moderna" e controriforma. Tra Michelangelo, Pontormo e Giambologna // Le 16e siècle à Florence "maniérisme" et contre-réforme. Entre Michel-Ange, Pontormo et Jean de Bologne. http://www.lecurieuxdesarts.fr/2018/01/florence-manierisme-et-contre-reforme-entre-michel-ange-pontormo-et-giambologna-il-cinquecento-a-firenze-maniera-moderna-e-controrif
Le Gallerie d’Italia possèdent d’autres espaces d’exposition à Naples, Turin et Vicence. Trésors de la peinture flamande et italienne de retour à Naples. Tesori di pittura fiamminga e italiniana di ritorno a Napoli. La collezione di un principe [Ferdinand Vandeneynden] http://www.lecurieuxdesarts.fr/2019/03/tresors-de-la-peinture-flamande-et-italienne-de-retour-a-naples-tesori-di-pittura-fiamminga-e-italiniana-di-ritorno-a-napoli-la-coll
© Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Moroni (1521-1580). Il ritratto del suo tempo
Gallerie d'Italia - Milan
6 décembre 2023 – 1er avril 2024
https://gallerieditalia.com/ Autres liens d’expositions à Naples, Turin & Vicence. (1)
Scénographie Valter Palmieri -Nexhibit design
Commissariat de Simone Facchinetti, auteur du catalogue raisonné de l’œuvre peint de Moroni publié en 2021 & d’Arturo Galansino, directeur général de la Fondazione Palazzo Strozzi, historien de l’art
Catalogue aux notices complètes et savantes. Contributions de Simone Facchinetti, Arturo Galansino, Francesco Frangi, Valerio Guazzoni, Federica Pich, Paolo Plebani et Roberta Orsi Landini. 320 illustrations, nombreux détails pleine page de certains tableaux. 344 pages. Prix 39 €. Éditions Gallerie d’Italia /Skira (en service de presse)
Cette exposition clôt l’année Bergame Brescia capitale italienne de la culture 2023. Curata da Simone Facchinetti e Arturo Galansino, l’esposizionesi s’inserisce nelle iniziative di Bergamo Brescia Capitale Italiana della Cultura 2023.
Plat de presque tous les restaurants milanais, il risotto alle milanese devant sa couleur or aux précieux pistils de safran, beurre, beaucoup de beurre, oignon, vin blanc, bouillon de bœuf, parmesan finement râpé à la fin. © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.
Fashion week à Milan © Le Curieux des arts Gilles Kraemer, Milan, 2024.